10 points pour bien comprendre ce qu’est un Bullet Journal

rayedigitaldesigns / Pixabay

Les méthodes et les outils d’organisation personnelle, de liste de tâches, d’agenda ou autre pullulent, surtout depuis que chacun a dans sa poche un smartphone capable de fournir des applications qui proposent de tels services. Et ces temps, on entend très souvent parler du « Bullet Journal », ou BuJo pour les initiés, qui semble être la tendance du moment. Mais qu’est-ce donc, un Bullet Journal ?

Quand on recherche sur le web des informations sur le BuJo, on tombe facilement sur des présentations du genre :

C’est certes un vrai « Bullet Journal » mais, pour certains débutants, peut un peu refroidir à cause du côté « créatif » présenté dans ce genre de tutoriels. Cette approche de mise en oeuvre de la méthode Bullet Journal, au côté très « girly », est une vraie méthode pour élaborer son BuJo, mais est une personnalisation pas forcément tirée de la méthode Bullet Journal d’origine. Pour ses recherches web, on utilisera plutôt « bullet journal minimaliste » si on veut une description qui s’approche plus de la méthode « brute ». Une présentation de la méthode en 10 points :

1.- Le Bullet Journal selon l’auteur de la méthode

Une vidéo de présentation mise en ligne par l’auteur de la méthode, qui présente une approche minimaliste par rapport à la vidéo ci-dessus : Elle pourra rassurer ceux à qui l’approche « créative » a fait peur :

2.- Un livre de référence

[amazon_link asins=’2863744860′ template=’ProductAd’ store=’jvhgdjz-21′ marketplace=’FR’ link_id=’04b9d98c-382c-4795-9093-76a5e0ca4e1b’] Ryder Carrol, le créateur de la méthode, a publié un lourd pavé de presque 400 pages : « La méthode Bullet Journal : Comprendre le passé – Organiser le présent – Définir le futur », traduit depuis peu en français.

On y retrouve les bases de la méthode, expliquées de manière détaillée, mais c’est aussi une foule de conseils pour se désencombrer l’esprit.

En résumé, l’ouvrage aborde « pourquoi bujoter », puis « comment bujoter ».

3.- Pas seulement une liste de tâches

Un Bullet journal est orienté sur 3 axes : Une liste de tâches, un journal de bord et un agenda. C’est un concept modulaire, qui pourra également servir de carnet de dessin, de formalisation et suivi d’objectifs, de suivis divers (« trackers »), de « gratitude » (reconnaissances quotidiennes des plaisirs de la vie).

Chacun peut personnaliser un Bullet journal à sa convenance, avec les éléments qui lui correspondent. La structure d’un journal évolue aussi avec le temps.

4.- Le développement personnel

Un point relativement peu présent dans la « médiatisation » du Bullet Journal : La méthode comprend aussi une approche « développement personnel » en nous accompagnant dans nos envies, nos projets, nos changements d’habitude, nos avancées vers nos objectifs.

Le livre de référence mentionné ci-dessus aborde ce point de manière plus détaillée que ce qu’on trouve en général sur les tutos web.

5.-Une approche analogique

Ca n’est pas évident de prime abord, mais un bullet journal est a tenir de façon purement analogique : Sur un carnet, avec un stylo. Certains ont traduit le concept avec des outils en ligne et numériques, mais ça n’est alors plus un bullet journal : Le fait d’écrire ou de recopier des tâches de manière quotidienne est une base obligatoire de la méthode.

Comme l’écrit l’auteur, un bullet journal est « une méthode de l’ère analogique conçue pour l’ère numérique« , dans le but de combattre le « manque de conscience de soi« .

6.- A l’origine, créée pour compenser une pathologie

Atteint d’un déficit de l’attention depuis l’enfance, le créateur du Bullet Journal Ryder Caroll a longtemps eu du mal à trouver un système pour l’aider à s’organiser et se repérer parmi les multitudes de cahiers, post-it et feuilles volantes encombrant son bureau comme son esprit.

Peu adepte des agendas classiques pré-remplis, trop rigides à son goût, il a alors eu l’idée de réunir l’ensemble de ses notes éparses au sein d’un seul carnet muni d’un index, afin de référencer au fur et à mesure le contenu de ses notes et les retrouver d’un seul coup d’oeil grâce à la pagination.

C’est sur cette base, après avoir constaté que d’autres se retrouvaient dans ses méthodes, qu’il a décidé de créer la méthode Bullet Journal, qui a rencontré un énorme succès.

7.- Un carnet vierge et un stylo suffisent

[amazon_link asins=’B016WKV8UC’ template=’ProductAd’ store=’jvhgdjz-21′ marketplace=’FR’ link_id=’fc32c06c-8926-4a7f-b913-eb464f6ca5e1′]On l’a vu ci-dessus : Un bullet journal minimaliste ne nécessite aucun matériel particulier autre qu’un stylo et un carnet. L’auteur préconise le carnet ci-contre, qui a l’avantage d’être pré-rempli avec les symboles « Bullet Journal », mais tout carnet de notes peut suffire.

Les stylos qui ont la cote chez les bujoteurs sont par exemple les Faber-Castell  PITT artist pen. Mais là aussi, il existe sur le web des dizaines d’articles qui donnent leur avis à ce sujet.

8.- La migration, concept clé

La migration du contenu est une pierre angulaire du Bullet Journal. C’est aussi la raison pour laquelle un BuJo doit avoir une forme « analogique » :

Une fois que vous avez atteint votre deuxième mois de journalisation, jetez un coup d’œil à vos entrées précédentes. Vous voyez des tâches non résolues ? Evaluez si les tâches ouvertes restantes sont toujours pertinentes.

Si une tâche est devenue non pertinente, rayez toute la ligne. Si la tâche a encore besoin de votre attention, faites-la migrer en transformant le « – » en « > ». Cela signifie que vous avez migré cette tâche, puis que vous l’ajoutez à la page tâche de votre nouveau journal mensuel ou dans une collection.

Le fait de migrer une tâche non accomplie est un point clé de la méthode et implique automatiquement une réflexion sur l’évolution de la priorité et de la pertinence d’une tâche dans le temps.

9.- Une communauté énorme

Une recherche de « Bullet Journal » sur  le web pourra vous convaincre que la communauté en ligne qui parle de BuJo est énorme : Blogs, vidéos, Pinterest et autre sont une source inépuisable d’inspiration et d’information, en français aussi.

Prenez cependant garde à trier : Certaines mises en oeuvre s’éloignent pas mal de la méthode d’origine, même si c’est joli et créatif.

10.- Le site officiel

Le site officiel tenu par le créateur de la méthode vous fournira, en anglais seulement, une multitude de tutoriels vidéos et de liens utiles. 

En conclusion, tenir  un Bullet Journal peut se faire avec une infinité de formats, de méthode et de matériel. Le conseil de Quelbazar, c’est d’avoir une vision complète de la méthode originelle avant de se lancer tête baissée dans la création de son BuJo : Cela vous évitera peut-être quelques déceptions quant au résultat et à l’utilité réelle de ce type de méthode.

 

 

 

 

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*