9 conseils pour éviter ampoules et blessures aux pieds

Chaussures de randonnée sans ampoules

 2017 a été, et est encore, une année assez intensive côté randonnée pour votre serviteur. Les 300km sont atteints, et l’année n’est pas terminée. Mais tout cela n’est pas allé sans devoir vaincre et domestiquer le problème numéro un que je traînais depuis des  dizaines années : Les ampoules aux pieds.

Chez moi, on appelle ça des cloques, en fait. Et le terme médical est phlyctène. Mais là n’est pas l’important : La cause des ampoules, c’est l’échauffement de l’épiderme du pied dû à un frottement. D’une manière générale, il faut donc éviter tout frottement ou aspérités dans sa chaussure.

En 9 points, voilà comment j’ai vaincu définitivement le problème :

1.- De bonnes chaussettes

Certains seront étonnés de constater que ce point est mentionné en premier : C’est pourtant d’une importance fondamentale : Les chaussettes portées sont importantes à plus d’un titre : Elles atténuent le frottement, absorbent l’humidité et influencent sur le confort. De plus, on constate une très nette évolution des produits dans ce domaine ces dernières années.

Il existe un nombre infini de modèles et de caractéristiques : Au moment de l’écriture de cet article, il y a 1747 modèles de « chaussettes de randonnée pour hommes » chez Amazon. Il vous faudra donc en essayer plusieurs pour savoir lesquelles vous conviennent.

Certains disent encore qu’il faut mettre 2 paires de chaussettes, ou encore qu’il ne faut jamais porter de chaussettes propres : Ce sont des vieilles habitudes qui n’ont plus de raison d’être avec les nouveaux produits qu’on trouve maintenant sur le marché.

 

2.- De bonnes chaussures

C’est une évidence, mais il faut que vos chaussures soient adaptées à vos pieds : On pendra au moins une pointure plus grande que ses chaussures de ville. N’oubliez pas que, lors d’une randonnée, les pieds gonflent. Il ne faudra cependant pas tomber dans l’extrême inverse, car l’effet sera désastreux si on « flotte dans sa chaussure ».

Chaussure basse ou chaussure montante ? Evidemment, cela dépend du type de randonnée que vous effectuez. Quoique : Si on s’en tient au thème de cet article, une chaussure montante assurera plus de maintien, donc évitera les cloques. De plus, une chaussure montante offre plus de tenue de la cheville. Donc selon moi, aucun doute possible : Il faut privilégier la chaussure montante, sauf si votre but est une promenade le long d’un canal aux Pays-Bas.

Entretenez vos chaussures : Assurez-vous qu’elles n’ont pas de défauts qui pourraient blesser le pied. Formez les avant une longue sortie.

 

3.- Une pommade anti-frottements

Ca a été pour moi un critère de réussite fondamental : Il existe des pommades spécialisées qui solidifient l’épiderme, régulent l’humidité et, surtout, facilitent le frottement entre la peau et la chaussette, ou encore entre les différents orteils.  Ça n’est vraiment pas un gadget et l’effet positif est flagrant.

Une pommade de ce type s’applique idéalement plusieurs jours avant la randonnée, pour préparer le pied. Mais une application le jour même a également un effet suffisant dans la plupart des cas.

J’ai testé plusieurs de ces crèmes : La plus efficace et agréable, c’est aussi la plus répandue : l’ Akiléine Sports NOK Anti-frottements. est une référence en la matière.  Amazon.fr ne livre pas ces crèmes en Suisse. On peut par contre la trouver chez Sun Store.

 

4.- Entretenez vos pieds !

On a vu précédemment qu’il fallait éviter tout défaut de la chaussure pour ne pas provoquer d’ampoules : Il faut aussi éviter tout défaut de son pied !

Soignez vos pieds : Maintenez les ongles courts, massez les régulièrement à la crème hydratante, évitez les callosités. 

 

5.- La forme de la semelle

Certains seront plus sensibles à ce point que d’autres : Au fil d’une randonnée, le pied est fortement sollicité, et il faut absolument que la forme, la rigidité et le relief de la semelle de vos chaussures soient adaptés à votre pied. C’est très rarement (si ce n’est jamais) le cas pour les semelles d’origine.

On trouve maintenant une grande variété de semelles qui peuvent améliorer le confort et la tenue du pied. J’avoue par contre que je manque de recul quant à l’efficacité et la réelle utilité de ces produits.

 

6.- Le laçage : Ni trop serré, ni trop ample

Un laçage trop ample augmente le glissement du pied dans la chaussure, donc le frottement, donc le risque de cloques. A l’opposé, un laçage trop serré peut comprimer le pied, limiter la circulation du sang et provoquer des douleurs.

Ma méthode pour un laçage correct : En début de randonnée, veillez à ne pas trop serrer. Après une heure de marche, quand le pied a trouvé sa place dans la chaussure, revoir et resserrer le laçage, sans enlever le pied de la chaussure.

 

7.- N’enlevez pas vos chaussures, sauf si…

Un point controversé : Vous lirez ici où là qu’il faut régulièrement enlever ses chaussures pendant les pauses. Et vous lirez exactement le contraire ailleurs.

Mon expérience est claire : On n’enlève pas ses chaussures lors d’une randonnée ! Le pied met plusieurs kilomètres à trouver sa place et sa position. Quand il l’a trouvée, il faut le laisser tranquille, et se limiter à rectifier le laçage.

Sauf, bien sûr, en cas de force majeure : Caillou dans la chaussure, pli de la chaussette, ou autres.

L’exception qui confirme la règle : Lors d’une grande pause, de l’ordre d’une heure ou plus, le pied aura le temps de bien se rafraîchir. On peut donc sans risque enlever ses chaussures. Mais on mettra une nouvelle paire de chaussettes pour la suite de la randonnée, c’est plus prudent.

 

8.- Des « compeed » préventivement

Qui ne connait pas les Compeed ? Cette gamme de pansements que tout bon randonneur utilisera un jour où l’autre ?

Pour éviter les frottements du pied aux endroits sensibles (talons, orteils, etc.), mon conseil est de placer préventivement un pansement à l’endroit adéquat, avec le pied sec et propre, avant le départ. Et même si j’ai testé plusieurs types et marques de pansements, je ne jure que par les Compeed : Les autres pansements se décollent. Et qui dit pansement décollé dit risque de cloques. C’est un comble…

La gamme Compeed est vaste : Je recommande ce pansement en taille medium pour les talons. 

 

9.- Et si cela ne suffit pas…

Et si, malgré tout ça, les ampoules apparaissent quand-même ?

On ne percera pas une ampoule « intacte ». Rien de mieux que de laisser le liquide protecteur à l’intérieur.

Si la cloque est percée, on coupera la peau morte avec une paire de ciseaux préalablement désinfectés. Ensuite, on peut placer ce fameux pansement Compeed, qui jouera le rôle de protection, d’anti-douleur et qui facilitera la cicatrisation. Ne pas tenter d’arracher ou de décoller un Compeed : Il se détachera de lui-même 3 à 5 jours après.

 

Après toute cela, il ne me reste qu’à vous souhaiter de bonnes balades sans ampoules !

2 Commentaires

  1. Pour a part, je ne jure que contre les Compeed qui -chez moi – s’enroulent et collent à la chaussette… (donc inutiles) Par contre j’utlise parfois les protections Pedic de la M… très pratiques, qu’on peut couper à la taille que l’on veut et une fois collées le restent pour la journée.

  2. pour ma part prévenir en applicant du ruban Ipafix. bonne chaussette et tout est dans le ruban Ipafix ou ceux de même nature mais de mon différent. Et l’année dernière j’ en ai eu des ampoules et ce, en suivant tout ces conseils. De plus il faut s’arrete, enlever chaussures et bas pour aérer et le tour est joué.

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