Mars 2020 : Une période particulièrement mémorable

Caillou

Mars 2020. Une étape à marquer d’une pierre blanche. Ou noire. Ou les deux. Un billet pour se souvenir.

Ça a commencé fin 2019. A l’autre bout du monde, presque par un fait divers : En Chine, des gens tombaient malades après avoir mangé du pangolin. Ou des chauve-souris. Peu importe.

Et puis, loin de nous, le virus s’est révélé dangereux. Et puis, les chinois mouraient. Et puis, ils étaient enfermés chez eux. Mais c’était loin de chez nous.

Et tout s’est accéléré : A peine les premiers cas étaient-ils annoncés en Europe que, de manière fulgurante, ils se multipliaient dans le nord de l’Italie, à 200km de mon chez moi. 

Et sans avoir le temps de savoir ce qui nous arrivait, on a été confinés. Ou semi-confinés. Parce qu’en Suisse, quand nos Ministres nous demandent de faire quelque-chose, on leur fait confiance. Parce qu’ils nous font confiance.

Il y a moins d’un mois, donc, on vivait notre vie pépère. On allait bosser, on sortait, on se promenait. on faisait la fête, insouciants et sereins. Et en un mois, on se retrouve à faire du télétravail, cloîtrés à la maison, sans pouvoir (ni vouloir…) sortir de chez nous, sans pouvoir faire la fête avec nos potes. La culture est à l’arrêt, les écoles sont désertes, les commerces sont réduits au strict minimum, les professions les plus discrètes sont portées en héros sur le devant de la scène, des milliards de personnes dans le monde voient leurs habitudes et leur quotidien bouleversés.

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papazachariasa / Pixabay

L’économie se pète la gueule. Notre système hospitalier est au bord de la rupture. Personne ne sait si dans 2, 10 ou 30 jours, ce système aura tenu le coup. Le sinistre décompte des morts, des contaminés, des guéris, envahit tous les canaux d’information.

Tout s’écroule. Une perte de contrôle globale que personne n’avait vu venir, que personne ne maîtrise. 

Et les gens ont peur. Certains plus que d’autres. Et comme la situation est tendue, les réactions exacerbées pullulent : Nos réseaux sociaux deviennent l’exutoire de chacun. La désinformation devient reine, la recherche de coupables fait rage, la bêtise humaine s’en donne à cœur-joie. Une manière pour certains de se rassurer.

Une période à marquer d’une pierre noire, donc.

Mais il y a aussi ce côté « pierre blanche » : Des démarches solidaires envers nos aînés, envers les travailleurs au job ingrat et exposé. Des solutions innovantes mises en place en un temps record, une montagne énorme de bonnes volonté pour continuer à travailler, à enseigner, à soigner, à se divertir, à vivre.

Quand, dans quelques semaines, ou plutôt quelques mois, on aura vaincu cet ennemi invisible, pansé nos plaies, et pleuré nos morts, il ne restera que les enseignements positifs de ce moment historique. Il ne tient qu’à nous de ressortir grandis de cette période.

Prenons des notes, des photos. Faisons le plein de souvenirs. Apprenons. Restons, ou devenons humbles. 

Et votre serviteur écrit un billet de blog sur Quelbazar. Pour marquer la coup. Parce-que c’est une période qui va nous marquer, tous, individuellement et collectivement. Alors ça valait bien un billet. Ça aussi, c’est un petit événement.

 

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